Le préfecture de police de Paris a donné son feu vert au collectif, qui regroupe plusieurs associations, syndicats et partis politiques, a déclaré Taoufiq Tahani, président de l’association France-Palestine solidarité (AFPS).
"La demande avait été faite pour (un défilé-NDLR) République-Opéra mais après discussions nous nous sommes mis d’accord sur Denfert-Rochereau-Invalides", a-t-il dit lors d’une conférence de presse. "Nous avons essayé de trouver un accord pour que la manifestation se passe dans le calme".
Le service d’ordre sera assuré par la CGT, le NPA, le Parti de Gauche et le PCF, en plus des forces de sécurité qui seront déployées le long du parcours.
Les organisateurs "feront en sorte qu’il n’y ait aucun risque de débordement", a déclaré lundi soir François Hollande devant l’Association de la presse présidentielle.
"C’est très important qu’on puisse montrer que les opinions possibles, les soutiens à telle ou telle cause sont tout à fait légitimes, dès lors que ça se passe dans le calme et le respect des autres et sans attaque de quelque lieu de culte que ce soit."
Il s’agit de la première manifestation pro-palestinienne autorisée à Paris depuis celle du dimanche 13 juillet près de Bastille et rue de la Roquette qui a donné lieu à des violences. (voir et )
Deux manifestations, l’une à Barbès, l’autre à Sarcelles (Val-d’Oise), n’ont pas autorisées par le gouvernement qui a invoqué des risques pour l’ordre public.