Idris Boutarda, également condamné à une amende de 5.000 dirhams (près de 480 euros) jeudi par le tribunal de Rabat, avait été arrêté le 10 décembre à son domicile sur la base de ces accusations. Mais son avocat, Ismaïl Ammar, et l’AMDH dénoncent des motivations politiques.
Récemment interrogé sur le sujet, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a déclaré que les militants du 20-Février n’allaient "pas devenir des personnes sacrées".
La majorité des réformes réclamées "ont été réalisées. La preuve, le 20-Février ne sort plus. Bon, il y en a encore quelques uns qui veulent le ressusciter, on verra", a-t-il commenté.
