
Les résultats "ne seront définitifs que lorsque la commission chargée du contrô le des opérations de vote les aura proclamés. Et j’attends donc, comme le veulent nos statuts, avec sérénité, cette proclamation", a développé l’ex-Premier ministre.
"Je ne laisserai pas voler la victoire aux militants", a-t-il lancé à l’adresse de son adversaire. "Ce qui est en jeu, c’est l’honneur de notre famille politique (…), c’est le service de notre pays (…), c’est la crédibilité de la droite et du centre. Les Français nous regardent et nous n’avons pas le droit de proclamer les résultats avant même que ceux qui sont chargés de le faire l’aient fait", a-t-il poursuivi.
"Je ne lâcherai rien", a promis François Fillon à ses militants, "parce que ce qui est en cause aujourd’hui, c’est la capacité de la droite et du centre à incarner le redressement de notre pays".