L’objectif : pouvoir faire face à une vague de migrants tunisiens. «Frontex se prépare à une mission dans la région», a indiqué la commissaire suédoise chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, au cours d’un débat au Parlement européen réuni en session à Strasbourg. Mais «tout dépendra des contributions volontaires des Etats membres».
Le patron de Frontex, le Finlandais Ilkka Laitinen, a précisé depuis Berlin que cette opération serait lancée «d’ici à quelques jours». Il a précisé que 30 à 50 personnes seront mobilisées, ainsi que «quelques navires et quelques avions». Frontex n’a pas de moyens propres et doit solliciter les gouvernements de l’UE, dont les navires, les avions, les hélicoptères et les moyens humains sont rémunérés par le budget européen.