"Ce n’est pas de ça dont la Tunisie a besoin, elle a besoin d’une France qui puisse dissuader ce régime de réprimer et l’inciter à ouvrir son régime, à se libéraliser", a-t-elle dit.
Estimant que la France avait "beaucoup, beaucoup" tardé à réagir officiellement sur les émeutes en Tunisie, la présidente de la FIDH a rappelé que la France avait des intérêts économiques et politiques, dont celui d’être "un rempart contre les immigrés qui arrivent" et contre l’islamisme.
"J’espère que la France va profiter de cette "ouverture" pour aider la Tunisie à aller vers une société civile laïque, a-t-elle souhaité. "Car la Tunisie est l’un des seuls pays du monde arabe à avoir une modernité, une laïcité réelle, et c’est (cela) le vrai rempart contre l’islamisme".