Il s’agit, selon les organisateurs, de mettre fin à l’atomisation de la scène politique, marquée par l’émergence de plus de 120 partis après la chute du régime autoritaire de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir en janvier 2011 par un soulèvement populaire après 23 ans de règne sans partage.
Tirant les leçons de leur échec lors des élections du 23 octobre dernier, remportées par le parti islamiste Ennahdha, les formations participantes projettent de se rassembler autour de l’initiative de l’ancien Premier ministre Beji Caid Essebssi qui prô ne la constitution d’un front centriste et républicain.
Fin janvier, Caid Essebssi avait appelé l’ensemble des forces politique rejetant l’extrémisme et la violence à se rassembler autour d’une alternative à même d’offrir une plate-forme pour l’alternance du pouvoir.