A la question de savoir si elle avait pensé à démissionné, la ministre des affaires étrangères a rétorqué : "Oh non ! C’est toujours désagréable d’être au coeur d’une polémique mais ce n’est pas la première fois, j’ai appris à avoir le cuir épais".
"Les polémiques, j’en suis toujours sortie renforcée, surtout quand elles reposent sur des mensonges ou, comme ici, de la mauvaise foi", selon la ministre.
Lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le 11 janvier dernier, critiquée quant à la retenue dont faisait preuve la diplomatie française à propos des évènements en Tunisie et du régime Ben Ali, Mme Alliot-Marie avait déploré les violences, prôné l’apaisement et avait proposé de faire bénéficier la Tunisie du "savoir-faire" policier français en matière de maintien de l’ordre et d’encadrement de manifestations.