Cette réunion lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, à propos de laquelle la Russie a déjà émis des réserves, devrait se tenir le 26 septembre.
Interrogée lors d’une conférence de presse sur une participation du président iranien Hassan Rohani à cette réunion, Nikki Haley a répondu qu’il "avait le droit" d’en faire partie.
"Il est difficile de trouver un endroit (dans le monde) où l’Iran n’est pas dans un conflit", a déclaré l’ambassadrice américaine. L’Iran "doit comprendre que le monde regarde" ses activités dans le monde, a-t-elle insisté.
Avec cette réunion sur l’Iran, "nous ne cherchons pas un résultat concret", a-t-elle expliqué, en évoquant implicitement la publication d’une déclaration commune ou une action particulière du Conseil de sécurité. Les Etats-Unis ne cherchent qu’à montrer "ce que l’Iran fait dans le monde", a précisé la diplomate.
Depuis l’entrée en fonctions du président Trump début 2017, l’Iran est la bête noire de Washington. Les Etats-Unis accusent Téhéran de chercher à se doter d’une arme nucléaire, dénoncent le développement de ses capacités balistiques et son influence grandissante au Moyen-Orient -Syrie, Yémen…- qu’ils jugent néfaste.
Lors d’une réunion mardi matin du Conseil de sécurité, la Russie s’est élevée contre la tenue de cette réunion sur l’Iran, soulignant la nécessité, si elle se tenait, de pouvoir parler des conséquences du retrait des Etats-Unis de l’accord international visant à contenir les ambitions nucléaires de Téhéran.