Le plus haut tribunal du pays devra ainsi se pencher sur les limites de l’immunité présidentielle et décider quand Trump peut se rendre en procès.
Le procureur spécial Jack Smith avait inculpé l’ancien président de quatre crimes fédéraux portant sur la tentative d’inverser les résultats des élections de 2020. Trump avait alors plaidé non coupable.
« Mener un procès pénal de plusieurs mois contre le président Trump au plus fort de la saison électorale perturbera radicalement la capacité du président Trump à faire campagne contre le président Biden », ont écrit les avocats de Trump.
Une cour d’appel du district de Columbia avait rejeté l’affirmation de Trump selon laquelle un ancien président jouit d’une immunité quasi totale contre les poursuites pénales à moins qu’il n’ait d’abord été destitué et reconnu coupable.
« Pour les besoins de cette affaire pénale, l’ancien président Trump est devenu le citoyen Trump, avec toutes les protections que n’importe quel autre accusé », avait écrit le tribunal dans sa décision.
Dans des documents judiciaires déposés à la Cour suprême, le milliardaire new-yorkais a indiqué qu’il allait bientôt faire appel de la décision de la cour d’appel fédérale.
Inculpé quatre fois au pénal, le magnat de l’immobilier a souligné lors de sa campagne électorale que ces poursuites judiciaires visent à l’empêcher de retourner à la Maison Blanche alors qu’il est le favori pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle de novembre prochain.