Il s’agit de la première attaque du genre contre une télévision officielle en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad en mars 2011.
Un groupe a mené une attaque "terroriste" et "barbare" contre le siège de la chaîne d’informations et saccagé les locaux et trois personnes ont été tuées, indique Sana, sans donner de précisions sur la nature de l’attaque.
"L’agression contre Al-Ikhbariya est une atteinte à la vérité et la preuve de l’influence des médias syriens et leur sincérité dans le compte-rendu des faits", a indiqué le Conseil national de l’information cité par la télévision.
Bien que privée, al Ikhbaria est considérée par l’opposition syrienne comme un porte-voix du gouvernement syrien.
Depuis le début de l’insurrection en Syrie, elle a notamment dénoncé la campagne de désinformation menée, selon elle, par les Occidentaux et les chaînes arabes par satellite à propos du soulèvement populaire contre Bachar al Assad.
L’ensemble des radios et télévisions publiques sont visées par les dernières sanctions européennes, a indiqué mardi l’Union européenne estimant que ces médias incitaient "à la violence contre la population civile en Syrie", servent "d’instrument de propagande au régime du président Assad" et mènent des campagnes de désinformation" dans la couverture de la révolte réprimée dans le sang depuis plus de 15 mois.