A travers cette mesure, le ministère tend à améliorer la situation sécuritaire dans le pays, qui souffre d’une recrudescence constante des violences terroristes et politiques depuis la chute du régime de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi.
«Le ministre de l’intérieur a accordé la permission à tous les départements et services de sécurité du ministère de contacter officiellement leurs homologues orientaux», souligne le département dans un communiqué.
Samedi dernier, des officiers de police et des forces de sécurité venus de différentes régions du pays se sont rencontrés à Benghazi dans le but d’unifier leurs efforts en matière de sécurité, ajoute la même source. Beaucoup d’observateurs voient cette rencontre comme un pas significatif vers la réunification de l’Etat libyen.
Déchirée par des luttes de pouvoir et minée par une insécurité chronique, la Libye est devenue un repaire pour les jihadistes après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. L’EI avait profité du chaos pour s’implanter à Syrte, Benghazi, Derna, al-Nawfaliya (est), et Sabratha (ouest) , mais les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, ont repris le contrôle de ces régions en décembre 2016, après plus de huit mois de combats meurtriers.