Tour de France: l’Allemand Kittel marque une puissance supérieure dans le sprint de la dernière étape

L’Allemand Marcel Kittel s’est imposé pour la quatrième fois depuis le départ du Tour de France, dimanche sur les Champs-Elysées, à la fin de la 21e étape reliant Versailles à Paris. Kittel a devancé nettement son compatriote Andre Greipel et le Britannique Mark Cavendish, lequel n’a pu réaliser la passe de cinq sur la célèbre avenue parisienne. Déjà vainqueur de la première étape à Bastia, mais aussi à Saint-Malo (10e étape) et à Tours (12e étape), l’Allemand a refermé la boucle pour sa deuxième participation à la Grande Boucle. L’an passé, il avait dû abandonner, malade, avant la fin de la première semaine.

Tour de France: l
Emmené par la "train" de l’équipe Argos, Kittel a marqué une puissance supérieure dans le sprint qui a conclu la dernière étape (133,5 km). "Je suis très fier. C’est un rêve qui se réalise", a déclaré le vainqueur du jour, en passe de détrôner Cavendish de son rang de sprinteur numéro un. Agé de 25 ans, Kittel a enlevé sur les "Champs" son 15e succès de la saison.

L’ultime étape, entamée sous les fastes du parc de Versailles, s’est accélérée à l’entrée du peloton sur le circuit final (6,5 kilomètres), avec l’Australien Richie Porte, le lieutenant du maillot jaune Chris Froome, en "pole-position". L’Ecossais David Millar, seul en tête à une trentaine de kilomètres de l’arrivée après l’échec de ses compagnons (Flecha, El Farès, Meyer), a résisté une douzaine de kilomètres. L’Espagnol Alejandro Valverde, l’Italien Manuel Quinziato et le Néerlandais Bram Tankink sont parvenus ensuite à précéder le peloton jusqu’à l’entrée du dixième et dernier tour du circuit final. Kittel a signé la sixième victoire allemande depuis le départ (quatre pour lui-même, une pour Greipel et Tony Martin).

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