"Le régime d’Assad perd tout contrôle, et son sort sera réglé en quelques semaines. La chute du régime de Bachar al-Assad affectera l’"axe du mal" dans la région, en affaiblissant avant tout le Hezbollah au Liban", a estimé le ministre, visitant les exercices de l’armée israélienne dans le nord du pays.
Et de rappeler qu’auparavant, Israël avait observé très attentivement les manœuvres de l’armée syrienne au cours desquelles le missile balistique Scud B avait été tiré.
"Cela ressemblait cependant davantage à une manifestation d’incertitude qu’à une démonstration de la capacité défensive du régime syrien", a estimé M.Barak.
Selon le ministre, l’Etat hébreu est préparé à toute évolution de la situation, mais il ne pense pas qu’il y ait une raison sérieuse pour que la Syrie se tourne contre Israël.
"L’armée israélienne est prête et forte, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’une menace immédiate", a poursuivi le ministre de la Défense.
Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l’Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait au moins 4.000 morts. Damas dément сe chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l’étranger.