Syrie: Damas exige la condamnation du terrorisme à Genève
Le représentant du régime de Damas aux pourparlers sur la Syrie à Genève a exigé samedi que l’ONU et l’opposition condamnent le terrorisme, après l’attentat meurtrier contre les services de renseignement syriens à Homs (centre).
"Si une partie refuse de condamner le terrorisme, cela voudra dire qu’elle est complice", a-t-il lancé à l’issue d’un entretien avec M. de Mistura.
"Aujourd’hui, nous attendons de l’opposition qu’elle condamne le terrorisme", a-t-il martelé, ajoutant qu’il s’agissait d’un "test" et que "la priorité numéro 1 à Genève" était de parler de terrorisme.
Il a nié vouloir lier la poursuite des pourparlers intersyriens à la condamnation des attentats par l’opposition, mais son discours particulièrement offensif laissait mal augurer de la suite des discussions.
"Ce qui s’est passé aujourd’hui a jeté une ombre sur les pourparlers de Genève", a poursuivi M. Jaafari.
Plusieurs kamikazes se sont fait exploser samedi contre deux sièges de la Sécurité à Homs en Syrie, faisant 42 morts dont le chef du renseignement militaire, une attaque sans précédent contre un pilier du régime depuis 2012.
L’ex branche syrienne d’Al-Qaïda, Fateh al-Cham, a revendiqué les attaques.