Le président Barack Obama a mis en garde à de nombreuses reprises le régime Assad contre le recours à ses stocks d’armes chimiques, affirmant notamment le 20 mars dernier en Israël qu’il s’agirait d’«une grave et tragique erreur», et qu’un tel développement «change(rait) la règle du jeu». Il avait aussi parlé de «lignes rouges» à ne pas franchir pour Damas.
«Précisément parce que le président prend cette question très au sérieux, nous avons l’obligation d’enquêter scrupuleusement sur tous les indices de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. C’est la raison pour laquelle nous insistons pour une enquête des Nations unies qui pourrait évaluer les preuves et établir ce qui s’est produit», a affirmé Caitlin Hayden.
De son côté, un haut responsable de l’administration américaine a souligné que si les faits finissaient par être établis, «il est évident que toutes les options (seraient) sur la table en terme de réaction».