La note de la dette souveraine à court terme du pays est également maintenue, à "A-1+".
"Les institutions et la prospérité de la France soutiennent notre opinion" concernant la solvabilité du pays, explique dans un communiqué l’agence de notation, qui s’attend à ce que "le gouvernement poursuive de manière graduelle la consolidation budgétaire ainsi que ses réformes en faveur de la croissance".
La perspective stable reflète quant à elle le fait que "le gouvernement va continuer à mettre en oeuvre son programme de réformes économiques, budgétaires et structurelles" dans un contexte "de croissance économique solide lors des deux prochaines années".
Si ces réformes sont pleinement mises en oeuvre, celles-ci "devraient aider à alimenter la hausse de la productivité et de l’emploi, tout en dopant le potentiel de croissance de l’économie", écrit l’agence.
En outre, "nous pensons que la mise en oeuvre de la réforme du marché du travail, combinée avec la réforme de l’assurance chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour les adultes, est l’une des étapes clés pour libérer le marché de l’emploi", ajoute S&P.
Quant à la situation budgétaire, l’agence s’attend à ce que le déficit public de la France continue à se réduire l’an prochain à 2,7% du Produit intérieur brut, se rapprochant des 2,6% visés par le gouvernement pour 2018.
Pour autant, "étant donné la réforme de la fiscalité prévue et les pertes de revenus qui y sont liées, la mise en oeuvre d’économies du côté des dépenses sera cruciale si la France veut atteindre ses objectifs", met en garde Standard and Poor’s.
L’agence, traditionnellement plus sévère à l’égard de la France que ses homologues Moody’s et Fitch, avait été la première à priver le pays de son "triple A", en janvier 2012. Elle avait relevé en octobre 2016 sa perspective d’évolution à "stable", contre "négative" auparavant. (Avec AFP)