La France avait pris la présidence du G20 à l’issue du 5ème sommet des vingt nations les plus riches de la planète, tenu la semaine dernière à Séoul, succédant ainsi à la Corée du Sud.
Le président français avait assuré à cette occasion qu’il conduira avec "responsabilité et réalisme" la présidence du G20 après le sommet de Séoul qui, "a ouvert la voie aux priorités" pour l’année à venir, en travaillant "main dans la main" avec le FMI.
A l’issue du sommet, les pays du G20 avaient mis en garde contre des politiques économiques "non coordonnées", aux conséquences nécessairement désastreuses "pour tous", tout en s’engageant à s’abstenir d’avoir recours à des dévaluations compétitives de leurs monnaies.
M. Sarkozy a identifié trois chantiers pour son mandat à la tête du G20, à savoir la réforme du système monétaire international, la lutte contre la volatilité des prix des matières premières et la réforme de la gouvernance mondiale.