
"Je condamne toute personne qui s’en prendrait verbalement ou physiquement à un journaliste", a poursuivi le président-candidat. Avant de mettre en cause les médias. Nicolas Sarkozy a ainsi souhaité que chacun "comprenne l’attitude des gens qui sont exaspérés par une forme d’intolérance et de parti pris (de la part des journalistes).
Deux journalistes de BFMTV, dont Ruth Elkrief, ont été pris à partie, jeudi soir, par des militants UMP à la fin du meeting de Toulon du président sortant, obligeant la chaîne à interrompre le direct pendant quelques minutes. Un incident qui rappelle l’agression dont a été victime une journaliste de Mediapart quelques jours plus tôt au meeting du Trocadero.