Le texte socialiste "risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler", a argué Nicolas Sarkozy. "Les traités européens qui s’appliquent en France ont prévu que les citoyens de l’Union européenne résidant en France peuvent participer aux élections municipales et aux élections européennes, nous avons une communauté de destin. Mais je suis très attaché à ce que notre Constitution n’aille pas au-delà", a développé le chef de l’Etat. "Le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française", a-t-il encore ajouté. Et si un étranger veut acquérir ce droit, il lui faudra donc devenir Français.
Arno Klarsfeld, le président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a justifié ce refus par le fait que l’intégration était loin d’être une réussite et qu’existait le risque de voir apparaître des listes fondamentalistes aux scrutins locaux.