Sa barbe n’est pas « idéologique »

Le fonctionnaire de Tremblay-en-France suspendu pour sa pilosité se dit victime de discrimination.

Kamel Bendjebbour se défend de toute "idéologie". Le fonctionnaire de la mairie de Tremblay-en-France, mis à pied pour avoir refusé de couper sa barbe , estime avoir été victime d’une discrimination.

"La barbe que je porte, je ne la porte pas pour un combat, pour une idéologie. Je la porte parce que ça fait partie de moi", insiste le fonctionnaire au micro d’Europe 1."Ça fait des années que je l’ai. Il y a des gens qui m’ont dit tu n’as qu’à venir le jour du conseil de discipline et tu rases ta barbe", poursuit-il en précisant que le faire serait revenu à "cautionner" cette discrimination.

Aujourd’hui, alors que la municipalité semble faire machine arrière, Kamel Bendjebbour attend des réponses.

"Est-ce que c’est vraiment la politique du député maire à Tremblay-en-France ou c’est un adjoint qui a dérapé, qui a dit vraiment ce qu’il avait au fond du coeur ? Finalement, il pense qu’il est meilleur que moi parce qu’il n’a pas de barbe", s’interroge le fonctionnaire.

"C’est de la discrimination" :


"Je ne la porte pas pour un combat" par Europe1fr

"La première chose que je souhaite demander, si j’ai la possibilité de rencontrer le député-maire, c’est qu’il me confirme que ce qui a été dit est grave, que c’est de la discrimination", souligne-t-il. Mais au-delà de "la perte financière" depuis quatre mois, Kamel Bendjebbour a été blessé dans son orgueil.

"Quand on vous enlève 300 ou 400 euros par mois, vous les sentez. Mais c’est surtout l’honneur. Respectons les gens comme ils sont. Prenons d’eux leurs valeurs et arrêtons de le regarder, de coller des étiquettes qui n’ont pas lieu d’être en plus", conclut-il.

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