Ramadan et diabète : santé et religion
Les participants à une journée de sensibilisation, organisée, vendredi à Rabat, au profit des personnes diabétiques, ont mis l’accent sur l’importance de la permission de rompre le jeûne, pendant le mois sacré de ramadan, en vue d’éviter les complications liées aux diabètes notamment pour les personnes âgées
Dans une déclaration à la MAP, le président de l’association, M. Seddik El Oufir, a indiqué que cette journée vise à sensibiliser les diabétiques quant aux conséquences dues au jeûne de ces malades chroniques, mais également de démontrer la souplesse de la religion envers cette catégorie.
Le malade doit être prise en charge et suivi continuellement, a-t-il ajouté, précisant que les actions de sensibilisations, les médias ainsi que les conférences, permettent aux diabétiques de mieux connaître les risques liés à cette pathologie.
De son côté, le cardiologue et membre de l’association, M. Abdelhakim Marzouk, a déclaré à la MAP, que le fait de jeûner pendant ce mois devient difficile quand les personnes sont atteintes de maladies chroniques comme le diabète.
Un régime équilibré et sélectif lors de ce mois sacré permettra de stabiliser la glycémie et d’éviter les complications liées à la surconsommation de sucrerie, a-t-il expliqué.
Pour sa part, M. El Arbi El Moudden, membre du conseil local des Oulémas de Rabat a souligné que la religion musulmane a permis aux personnes malades atteintes de diabète de rompre le jeûne pour éviter les graves répercussions sur leur santé.
Cette journée a été initiée en collaboration avec le Conseil local des oulémas de Rabat et le service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition au centre Hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina.
Avec MAP