Parmi les économies du G20, la croissance du PIB a ralenti en Turquie (à 0,9%, après 2,2%), en Corée (à 0,8%, après 1,7%) et en Australie (à 0,7%, après 1,9%). Le PIB s’est fortement contracté en Inde (de (moins) 10,2%, après une croissance de 2,3%). Le PIB s’est également contracté, dans une moindre mesure, au Canada (de (moins) 0,3%, après une croissance de 1,4%) et au Brésil (de (moins) 0,1%, après une croissance de 1,2%), détaille l’OCDE.
Par contre, la croissance du PIB a repris au Royaume-Uni (à 4,8%, après une contraction de (moins) 1,6%), dans l’Union européenne dans son ensemble (à 2,1%, après une contraction de (moins) 0,1%), en Allemagne (à 1,6%, après une contraction de (moins) 2,0%), en Arabie saoudite (à 1,1%, après une contraction de (moins) 0,5%) et au Japon (à 0,5%, après une contraction de (moins) 1,1%).
Les autres économies du G20 ont enregistré une accélération de leurs taux de croissance au second trimestre 2021: l’Italie (2,7%, après 0,2%), les États-Unis (1,6%, après 1,5%), le Mexique (1,5%, après 1,1%), la Chine et l’Indonésie (1,3% dans ces deux pays, après 0,4% et 0,3%, respectivement) et la France (1,1%, après 0,0%).
« Au deuxième trimestre de 2021, le PIB de la zone G20 dans son ensemble a dépassé son niveau d’avant-pandémie (T4-2019) de 0,7%, sous l’impulsion de la Chine, qui, avec la Turquie, ont enregistré les taux de reprise les plus forts (8,2% et 8,8%, respectivement) », souligne l’OCDE.
Cependant, temporise l’Organisation de Coopération et de Développement économiques, qui siège à Paris, la majorité des pays sont encore en deçà de leurs niveaux d’avant-pandémie, avec l’Inde enregistrant le plus grand écart (moins 8,1%), suivie du Royaume-Uni (moins 4,4%) et de l’Italie (moins 3,8%).