Jair Bolsonaro, le député nostalgique de la dictature militaire, s’est qualifié dimanche avec un score très élevé de plus de 46%. Une performance à la mesure du phénomène électoral qu’il est devenu ces dernières semaines après avoir été victime d’un attentat. Mais il n’a pas été élu président au premier tour comme il l’espérait.
Il se retrouvera le 28 octobre face à Fernando Haddad (29%), du Parti des travailleurs (PT, gauche), dans un duel incertain et symptomatique de l’extrême polarisation que cette campagne a mise au jour.
Les deux candidats ont fait la course en tête dans les sondages ces dernières semaines en semant leurs 11 autres concurrents, pour se retrouver dans un face à face des extrêmes.