"On va, sur la route de Davos, profiter du fait que les leaders économiques viennent en Europe pour faire un stop à Paris", a indiqué cette source. Environ 3.000 participants sont attendus de mardi à vendredi pour la 48e édition du Forum de Davos, en Suisse.
Mais "le président avait une volonté très simple qui était de se dire +le sommet attractivité ça n’a de sens que si ça se concrétise par des projets+", a-t-on poursuivi à l’Elysée.
Au total, 140 dirigeants d’entreprises mondiales seront reçus à Versailles tout d’abord pour un déjeuner avec le Premier ministre Edouard Philippe, puis pourront échanger avec la quinzaine de ministres présents ou assister à des conférences animées par des personnalités telles que Cédric Villani ou Tony Estanguet. Emmanuel Macron clôturera l’événement par un discours prononcé à huis clos et un dîner.
Au cours de la journée, quatre ou cinq accords d’investissement seront annoncés, dont un important dans une "industrie traditionnelle" et deux "dans le numérique et l’intelligence artificielle".
Au-delà, "une petite dizaine" sont sur les rails mais ne seront pas "nécessairement annoncés", selon la même source.
"L’enjeu pour nous, c’est au-delà des explications, d’avoir ces projets et in fine de les faire investir en France" ce "qui se traduit naturellement par des emplois", a-t-on poursuivi.
La moitié des dirigeants proviennent de groupes européens, 25 % de sociétés américaines et 25 % d’Afrique, Moyen-Orient et Asie. Parmi eux, le patron de Bosch, ou encore ceux de SAP, Novartis ou Rolls Royce. Côté chinois, Alibaba sera représenté par son numéro deux. Quatre grandes banques (JPMorgan, Goldman Sachs, HSBC et Bank of America) seront elles représentées par leurs patrons.