Selon le quotidien, le principe a été arrêté fin août après des échanges entre Bercy, qui contrôle la vente de tabac en France, et les industriels du secteur. Une augmentation éventuelle du "minimum de perception" est "en cours d’arbitrage", a répondu le ministère.
Interrogée à ce sujet sur Radio classique, la ministre de l’Economie Christine Lagarde a répondu que cette hausse était "sans doute à l’étude puisqu’elle est rapportée par la presse", tout en précisant qu’elle n’était "pas habilitée à trancher". "Il vaut mieux avoir à moins se soigner pour avoir moins fumé, mais ça, c’est un point de vue très personnel", a-t-elle observé.
Par ailleurs, précise Bercy, les fournisseurs ont remis, comme tous les trimestres, leurs grilles de prix qui doivent être homologuées par les pouvoirs publics. Ces tarifs viennent d’être déposés et n’ont pas été confirmés, ajoute-t-on.
"Le Figaro" affirme que les industriels pourraient augmenter leurs prix de 30 centimes le paquet.