Le ministère, par la voix de son porte-parole Bernard Valero, justifie cette convocation par "l’aggravation inquiétante de la situation en Syrie".
L’annonce du 6 juillet intervient le lendemain d’une demande de la Russie d’organiser une conférence internationale sur la Syrie dans le cadre d’un nouveau groupe de contact qui réunirait moins de participants que le groupe des Amis de la Syrie.
La Russie, comme la Chine, n’ont jamais participé à ce groupe des Amis de la Syrie qui s’est réuni de façon irrégulière depuis le début de l’année sans parvenir à influer de façon déterminante sur l’évolution de la situation en Syrie.
Moscou a proposé que le nouveau groupe de contact, qui pourrait être soutenu ce jeudi par le médiateur international Kofi Annan, comprenne notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, l’Iran et l’Arabie saoudite. La proposition russe ne prévoit pas de participation syrienne, émanant de l’opposition ou du régime.
"La réunion du groupe des amis du peuple syrien mobilisera tous les Etats et organisations qui veulent apporter leur soutien au peuple syrien alors que les situations humanitaire et sécuritaire s’aggravent et que la répression continue", a fait valoir Bernard Valero.
"Cette réunion, dans laquelle l’opposition syrienne aura sa place, s’inscrit dans le cadre des efforts de la communauté internationale en vue de la mise en oeuvre effective du plan en six points de l’Envoyé spécial conjoint Kofi Annan, dans la perspective d’une transition démocratique répondant aux aspirations du peuple syrien", a-t-il ajouté.