Cette vaste enquête réalisée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) se base sur quelque 11,5 millions de documents, regroupés sous la dénomination "Panama papers", qui proviennent tous du cabinet d’avocats Mossack Fonseca.
Selon ces documents décortiqués par l’ICIJ, Damiani et son cabinet d’avocats auraient notamment travaillé pour sept sociétés offshore liées à l’Uruguayen Eugenio Figueredo, ancien vice-président de la Fifa (fédération internationale de football) et ex-membre de son comité exécutif, arrêté à Zurich fin mai dernier.
Damiani aurait également servi d’intermédiaire auprès d’une société basée au Nevada (Etats-Unis) et liée aux hommes d’affaires argentins Hugo et Mariano Jinkis. Ces derniers, dirigeants d’une société de marketing sportif, sont eux aussi poursuivis par la justice américaine, pour le versement présumé de dizaines de millions de dollars de pots-de-vin contre l’obtention de droits télévisés en Amérique du Sud.