Le Comité a appelé "les donateurs a rendre disponible, sans délai, une assistance suffisante pour répondre aux besoins récurrents de financement de l’Autorité palestinienne pour le reste de l’année 2011".
Le Comité ad-Hoc, présidé par le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Store, est chargé d’examiner l’assistance financière à apporter aux Palestiniens.
Lors de cette rencontre, la majorité des participants a souligné les "progrès réalisés par les Palestiniens sur les plans des institutions et économique".
Les travaux de la réunion, à laquelle a assisté le Secrétaire général-adjoint de l’ONU, Lynn Pascoe, se sont déroulés en présence notamment de l’Envoyé spécial du Quartette pour le Moyen-Orient (USA, Russie, UE, ONU), Tony Blair, des représentants de la Russie, des Etats-Unis, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).
Lors de cette réunion, le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a présenté un rapport intitulé "Construction de l’Etat de Palestine: une réalisation menacée".
Selon ce rapport, L’Autorité palestinienne a atteint l’objectif qu’elle s’était fixée il y a deux ans, à savoir préparer ses institutions pour être en mesure d’assumer les responsabilités d’un Etat indépendant. Ceci est une réalisation considérable qui mérite d’être reconnue, préservée et développée, a noté le document.
Le texte confirme, en outre, les résultats des recherches du bureau du Coordonnateur spécial datant d’avril 2011 qui avaient identifié les six domaines dans lesquels l’ONU a été fortement impliquée: la gouvernance, le respect des lois et des droits de l’Homme, la production et l’emploi, la protection sociale, les infrastructures et l’eau.
Cependant, le rapport avertit que les progrès risquent de ne pas être durables à défaut de réels progrès politiques.
"Je suis très inquiet face à la déconnexion entre les réalisations de l’Autorité palestinienne sur le terrain et l’état actuel du processus politique", a souligné Robert Serry, dans ce document.
La réalité est qu’il y des "limites à ce qui peut être fait dans le contexte d’une occupation prolongée, le manque de résolution de statut final, l’absence de progrès sur une solution à deux Etats. La politique doit rattraper les réalisations impressionnantes sur le terrain pour permettre davantage de progrès dans la construction d’un futur Etat", a-t-il souligné.
Il faut comprendre que si "nous n’arrivons pas à relever ce défi, les progrès réalisés par l’Autorité palestinienne seront en péril", a-t-il estimé.