Opération Rameau d’olivier: Ankara ne fera pas marche arrière (Erdogan)

"La Turquie ne fera pas marche arrière" dans son opération militaire Rameau d’olivier lancée depuis samedi dernier à Afrin (nord- ouest) de la Syrie, a assuré, lundi, le président turc Recep Tayyip Erdogan.

"Nous nous retirerons de la région, dès que l’affaire sera terminée. Nous n’avons pas l’intention d’y rester", a martelé le chef de l’Etat turc, réitérant que la Turquie "ne va pas demander l’autorisation d’aucune partie".

A travers ces opérations, Ankara cherche à "garantir sa sécurité nationale et à contribuer à préserver l’intégrité territoriale de la Syrie et la sécurité du peuple syrien", a-t-il déclaré.

L’opération se poursuivra jusqu’à l’élimination totale de tous les terroristes de la ville d’Afrin et sera suivie par celle de Manbij, a indiqué, samedi, le président Erdogan, réitérant que "la Turquie ne sera pas en sécurité tant que la Syrie ne l’est pas".

Lancée dans l’enclave d’Afrin contre le parti de l’Union démocratique (PYD) et son bras armé les Unités de protection du peuple (YPG), considérés comme des ramifications du PKK, l’opération "se terminera, tout comme celle du Bouclier de l’Euphrate (août 2016-mars 2017), dès qu’elle aura atteint ses objectifs", a affirmé le président Erdogan, alors que l’armée turque a entamé, lundi au 3è jour de cette opération, une offensive terrestre à partir d’Azaz à l’Est d’Afrin avec la participation des combattants de l’Armée Syrienne Libre (ASL).

Elle vise, dans une première phase, à créer une zone sécurisée d’une profondeur de 30 kilomètres en territoire syrien afin d’assurer la sécurité des civils de part et d’autre de la ligne de démarcation entre les deux pays.

La Turquie ne permettra pas "la création d’un corridor terroriste" à sa frontière ni de former une armée terroriste dans le nord de la Syrie. Elle veut empêcher les combattants des YPG de faire la jonction entre les cantons sous leur contrôle entre la rive orientale de l’Euphrate et Afrin (Ouest) et de créer ce "corridor terroriste" de l’Est de la Syrie jusqu’en Méditerranée.

Pour les autorités turques, l’enclave d’Afrin constitue une menace à la sécurité des frontières sud du pays, vu que "la région fournit les armes et les provisions aux terroristes du PKK et appuie les attaques terroristes à l’intérieur de la Turquie et ce, par l’infiltration des terroristes à travers les Monts Amanos dans la province de Hatay" (sud).

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