“À notre avis, le TNP est, en termes simples, un document irremplaçable et essentiel, un engagement fondamental pour l’ordre international basé sur des règles”, a lancé le chef de la diplomatie américaine à l’ouverture de la 10è conférence d’examen des parties au TNP qui se tient du 1er au 26 août au siège de l’ONU à New York.
Il a émis le souhait de parvenir, lors de cette conférence, à des résultats “solides” concernant les trois piliers du Traité, à savoir le désarmement, la non-prolifération et l’usage pacifique de l’énergie nucléaire.
“C’est le moment de travailler ensemble pour tenter de renforcer le régime de non-prolifération nucléaire pour les générations futures. Aujourd’hui plus que jamais, nous connaissons tous les défis auxquels le régime est confronté”, a dit M. Blinken.
Plutôt dans la journée, les Etats Unis, le Royaume Uni et la France ont réaffirmé, dans une déclaration commune, l’importance « continue » du Traité de non-prolifération nucléaire, en promettant d’œuvrer « positivement » pour sa mise en œuvre pleine et entière.
“Nous réaffirmons l’importance continue du Traité et nous nous engageons à œuvrer positivement à la pleine mise en œuvre de toutes les dispositions et à la pleine réalisation de ses objectifs”, ont indiqué les trois pays.
Dans un communiqué séparé, le président américain Joe Biden a appelé la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, en réitérant que son administration était prête à « négocier rapidement » un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
Le TNP, dont les parties examinent le fonctionnement tous les cinq ans, vise à empêcher la propagation des armes nucléaires, favoriser un désarmement complet et promouvoir la coopération pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.