"Sur la question du Sahara, nous avons besoin d’un nouveau médiateur onusien afin de reprendre les négociations et de parvenir à une solution mutuellement acceptable basée sur l’esprit de compromis et le réalisme", a affirmé M. Amrani dans une interview à l’hebdomadaire "Jeune Afrique" paraissant à Paris.
Cet entretien avec "Jeune Afrique" a été réalisé à Addis-Abeba en marge de la réunion de l’Union Africaine (UA), qui s’est tenue les 14 et 15 juillet dernier.
"En ce sens, a ajouté le ministre délégué, le Maroc propose de discuter sur la base d’une large autonomie du Sahara".
Dans cet entretien, le ministre délégué qui plaide pour une "relance de l’intégration régionale" dans le cadre de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), a souligné que le différend maroco-algérien sur la question du Sahara "ne devrait plus être un obstacle à l’évolution d’autres problématiques".
A cet effet, il donne l’exemple des pays d’Amérique Latine dont les "divergences politiques ne les ont pas empêchés de construire des organisations régionales fortes comme le Mercosur".
Par ailleurs, le ministre délégué a indiqué que le Sommet de l’UMA qui devrait se tenir à Tunis en fin d’année, sera axé sur trois "priorités: la libre circulation des capitaux et des hommes, la mise en place d’une zone de libre-échange et la création d’instruments juridiques te financiers pour accompagner les investissements".