Nigeria: Clinton et Jonathan parlent sécurité, violences islamistes

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a rencontré jeudi au Nigeria, le président Goodluck Jonathan pour discuter de l’intensification des attaques islamistes qui inquiètent les puissances occidentales dans ce géant de l’Afrique de l’Ouest.

Arrivée d’Afrique du Sud, dans le cadre d’une tournée sur le continent africain, Mme Clinton effectue une brève escale au Nigeria – pays le plus peuplé d’Afrique et l’un des principaux fournisseurs de pétrole aux Etats-Unis – avant d’assister au Ghana aux funérailles du président John Atta Mills.

Sa visite au Nigeria intervient au moment où le président Jonathan est confronté à une pression croissante pour enrayer le cycle des violences attribuées au groupe islamiste Boko Haram, qui a fait plus 1.400 morts depuis 2010 dans le nord et le centre du Nigeria, selon l’organisation Human Rights Watch (HRW).

Plusieurs parlementaires américains ont demandé à l’administration du président Barack Obama d’inscrire Boko Haram sur la liste des organisations terroristes, mais des diplomates s’y sont opposés, soulignant que le groupe était surtout actif à l’intérieur du pays.

Washington et des organisations de défense des droits de l’homme ont plusieurs fois pressé le gouvernement nigérian de commencer à régler ces problèmes sous-jacents pour résoudre les crises qui frappent le Nigeria.

En juin, Washington a cependant inscrit trois membres présumés de Boko Haram, leur chef Abubakar Shekau et deux autres militants sur la liste des "terroristes internationaux", permettant de geler leurs avoirs aux Etats-Unis.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite