Ces membres présumés de Boko Haram avaient fui vers le Sud-Ouest, à la suite de l’offensive militaire menée depuis le 15 mai dernier contre le groupe dans le Nord-Est, indiquent notamment les quotidiens +This Day+ et +The Guardian+, citant la police de Lagos.
Boko Haram, qui mène une insurrection dans le nord du Nigéria, depuis 2009, n’a jamais revendiqué d’attentats à Lagos et n’a jamais été accusé d’en avoir commis, selon les mêmes sources.
L’offensive de l’armée contre les bastions de Boko Haram dans des Etats du nord-est, où l’état d’urgence a été instauré le 14 mai, a affaibli le groupe et a poussé ses insurgés à la clandestinité dans d’autres régions du pays.