"Je ne suis pas un obsédé de la réforme mais j’ai la responsabilité de conduire la cinquième économie du monde, dans un monde qui bouge. Notre pays ne peut pas rester immobile, nous n’avons plus les moyens d’attendre pour décider, nous ne pouvons plus mettre la poussière sous le tapis", a déclaré le président à la fin d’un discours sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) près de Bordeaux, à l’occasion du 50ème anniversaire de la découverte du laser.
"Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant les déficits et les retards qui sont les nôtres, notre devoir c’est d’agir, d’agir dans l’intérêt général, d’agir avec justice, mais d’agir", a insisté M. Sarkozy. "Je crois que la pire des injustices, c’est l’immobilisme, celui qui consiste à conserver des injustices qui ne sont à mes yeux pas plus légitimes parce qu’elles sont anciennes", a-t-il conclu.