La cérémonie est prévue à 14h30. Devant l’imposante église, qui peut accueillir 700 à 800 personnes, une retransmission sonore doit être mise en place. Les journalistes ne seront pas autorisés à l’intérieur, a prévenu le père Cédric, l’un des deux curés de la paroisse.
Le lieu de culte n’a pas été choisi au hasard. L’église Saint-Félix était fréquentée par Agnès, ses enfants y allaient à la messe et le plus jeune, Benoît, était enfant de choeur. L’édifice de style néogothique a été construit à la fin du XIXe siècle, et agrandi ensuite à plusieurs reprises, selon les explications données par le père Cédric et par le site de la mairie de Nantes.
La famille, qui a publié un avis de décès mardi, a appelé les journalistes à "respecter sa douleur comme celle de ses proches". Elle a annoncé la tenue de la cérémonie "sans fleurs ni couronnes".
Les corps d’Agnès, d’Arthur, de Thomas, Anne et Benoît ont été découverts enrobés de toile de jute et de chaux, dans une fosse sous la terrasse de la maison louée par la famille au 55 boulevard Schuman à Nantes. L’autopsie a montré qu’ils avaient été victimes d’une "exécution méthodique", avec deux à trois balles chacun dans la tête ou dans la poitrine. Leur inhumation est prévue samedi à 10h30 à Noyers-sur-Serein, dans l’Yonne, berceau de la famille d’Agnès.
Le père, Xavier, n’a pas été retrouvé et un mandat de recherche international a été lancé à son encontre. Il a été vu pour la dernière fois à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, le 15 avril.