Moscou ne veut pas de conditions préalables à la tenue de « Genève 2 »

Moscou ne veut pas de conditions préalables à la tenue de
La Russie s’est déclarée toujours prête, vendredi, à faciliter la tenue d’une conférence de paix, dite "Genève 2", sur la Syrie tout en critiquant la volonté de certains pays ou groupes d’imposer des conditions préalables.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également estimé que les livraisons d’armements aux rebelles" contredisaient le concept de la conférence". Sergueï Lavrov doit rencontrer la semaine prochaine son homologue américain, John Kerry, pour discuter de ce projet proposé par Moscou et Washington début mai.

Réunis pendant cinq heures mardi à Genève, diplomates russes et américains n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur les conditions d’organisation de "Genève 2". Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, il n’y a pas d’accord sur la composition de la délégation de l’opposition syrienne, ni sur la participation de l’Iran que Moscou juge indispensable.

"L’opposition, soutenue par l’Occident, et d’autres pays dans la région ont annoncé qu’ils n’iraient pas à la conférence tant que le régime n’aura pas accepté de capituler", a déclaré Sergueï Lavrov après des entretiens avec son homologue marocain.

Le chef de la diplomatie russe a souligné qu’au moment de la présentation de leur projet de conférence, Washington et Moscou avaient convenu que les participants ne seraient pas autorisés à imposer des conditions.

Aucune date n’a été fixée pour la conférence, d’abord annoncée pour le mois de juin, puis le mois de juillet voire le mois d’août.

Moscou, allié de Damas, dit ne pas défendre le président Bachar al Assad mais estime que réclamer son départ ne peut pas constituer une condition préalable aux pourparlers.

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