Mise en garde lundi de la Russie contre une résolution prévoyant des menaces contre la Syrie

La Russie a mis en garde lundi contre une résolution prévoyant des menaces contre la Syrie qui ferait échouer le processus de paix, au moment où la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni se prononçaient pour un texte très contraignant. « Je suis certain que malgré toutes les déclarations émanant de certaines capitales européennes, la partie américaine s’en tiendra strictement à ce qui a été convenu, comme un partenaire sérieux », a déclaré devant la presse le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Les chefs de la diplomatie de la France, des Etats-Unis et du Royaume-Uni, réunis à Paris, se sont prononcés lundi pour une résolution « forte et contraignante » à l’égard de Damas.

Mise en garde lundi de la Russie contre une résolution prévoyant des menaces contre la Syrie
France, Grande-Bretagne et Etats-Unis ont plaidé lundi pour une résolution de l’Onu "forte" et "contraignante" obligeant la Syrie à renoncer à son arsenal chimique sous peine de s’exposer à une action militaire toujours sur la table.

La question d’une résolution sous chapitre VII prévoyant l’usage de la force en cas de non respect des engagements de Damas sur le contrôle de ses armes chimiques sera l’un des points en discussion au conseil de sécurité de l’Onu à New York.

La Chine et la Russie ont jusqu’ici toujours refusé de voter des textes hostiles à Damas et Moscou a immédiatement réitéré lundi son opposition à la position prise par les trois membres permanents occidentaux du conseil de sécurité de l’Onu.

A l’approche de ce vote, que Paris espère voir intervenir d’ici la fin de la semaine, François Hollande a réuni lundi à l’Elysée le secrétaire d’Etat américain John Kerry, le secrétaire au Foreign Office William Hague et le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Un message de fermeté a été adressé à Damas à l’issue de cette réunion, les participants laissant ouverte la possibilité d’une action armée en cas de violation des engagements pris ces derniers jours à Genève sur la destruction des armes chimiques.

"L’idée est de garder une ligne de fermeté", a-t-on souligné dans l’entourage de François Hollande.

Les participants à la réunion de l’Elysée "sont tombés d’accord pour une résolution forte, robuste, qui prévoit des délais précis, avec un calendrier, et contraignante pour le régime syrien", a-t-on ajouté de même source.

Lors d’une conférence de presse au Quai d’Orsay, John Kerry a placé Moscou au nombre des capitales intransigeantes. "Si Assad manque à ses engagements, ne vous y trompez pas, nous nous sommes tous mis d’accord, Russie compris, sur le fait qu’il y aura des conséquences", a déclaré le chef de la diplomatie américaine.

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