Il a aussi milité pour inclure dans la Constitution un "droit de préemption" ou "droit de réquisition" pour former des "coopératives ouvrières" qui deviendraient propriétaires des outils de production, afin d’éviter des fermetures d’usines comme celles qu’ont connues les anciens employés de Molex ou Celanese.
"La démocratie politique (…) s’exprime en une idée centrale, ou mieux encore en une idée unique: la souveraineté politique du peuple, c’est-à-dire n’obéir qu’aux lois auxquelles on a personnellement contribué avec son vote", a dit le candidat, évoquant Jean Jaurès, icône de la gauche et enfant du Midi.
"La souveraineté est l’autre nom de la liberté", a-t-il ajouté.
"Une fois de plus, il va vous falloir être ce cratère d’où va jaillir de nouveau la flamme de la révolution, qui par contagion devien(dra) la cause commune de tous les peuples de l’Europe", a dit Jean-Luc Mélenchon, appelant de ses voeux une "nouvelle alliance altermondialiste" indépendante des Etats-Unis pour ne pas devenir la "roue de secours du char impérial".
"Nous sommes au mois de Germinal (…) France, belle et rebelle, vienne le temps des cerises et des jours heureux", a-t-il conclu à l’issue de son deuxième grand meeting en plein air, après celui de la place de la Bastille à Paris et avant celui du 14 avril à Marseille.