"Il y a des gardes à vue" et "il y aura sans doute peut être d’autres arrestations, on ne peut pas l’exclure", a précisé Manuel Valls sur RTL. "Il s’agissait bien d’un groupe, d’une cellule, d’un réseau dangereux qu’il fallait neutraliser et sans doute d’autres cibles étaient-elles visées".
Interrogé sur la radicalisation de certains individus, le ministre de l’Intérieur a prévenu qu’"il y a plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’individus capables de s’organiser comme le groupe qui vient d’être démantelé".
"A partir du moment où Mohamed Merah (…) avec un passeport français, une carte d’identité française a tué, que ce groupe qui vient d’être démantelé a déjà agi à Sarcelles et qu’il avait sans doute d’autres objectifs, nous devons considérer cette menace comme très sérieuse, et il faut s’y attaquer", a-t-il ajouté.
"C’est un problème de société majeur" face auquel il y a "besoin de la mobilisation de toute la société", a martelé Manuel Valls, conscient que la radicalisation de certains jeunes débute en prison. "Se pose le problème de la formation des aumôniers comme celle des imams dans les prisons".
"Dans les prisons, nous avons besoin d’imams français, d’imams formés", a conclu le locataire de la place Beauvau