Mali: RSF veut le libre accès des reporters aux zones de combat

Les autorités françaises ont appelé mercredi les journalistes couvrant l’intervention au Mali à la plus grande prudence et à respecter les consignes de sécurité données sur place par l’ambassade ou les forces françaises.

Mais Reporters sans frontières (RSF) demande que les journalistes soient autorisés à couvrir librement les opérations qui se déroulent dans le pays depuis le 11 janvier.

"Les journalistes internationaux et locaux sont bloqués, depuis le début de l’intervention militaire, à plus de 100 km des zones de combat", écrit l’association dans un communiqué.

"En période de conflit, c’est aux journalistes et à leurs médias, et non aux militaires, de déterminer les risques qu’ils sont prêts à prendre dans la collecte de l’information", ajoute-t-elle.

Dans une note aux rédactions, le Quai d’Orsay et le ministère de la Défense estiment que "la situation sécuritaire au Mali impose à chacun la plus grande prudence".

"Si vous devez vous rendre au Mali, nous vous demandons de faire preuve de la plus extrême vigilance, de vous tenir informés de l’évolution de la situation et de respecter les consignes de sécurité données par le ministère des Affaires étrangères, l’ambassade de France à Bamako et nos forces sur place qui sont à même de vous indiquer les zones où vous ne devez pas vous rendre".

Au sixième jour de son intervention, l’armée française, qui a entrepris une opération terrestre au Mali tout en poursuivant ses frappes aériennes contre les groupes islamistes, progressait vers le nord du pays, bastion des djihadistes.

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