La ville de Kidal était occupée depuis février par les rebelles touareg MNLA, jusqu’à leur cantonnement, qui s’est fait en parallèle à l’arrivée le 5 juillet de quelque 150 soldats maliens, conformément à un accord conclu à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre le gouvernement de Bamako et les Touareg.
L’accord de Ouagadougou signé le 18 juin entre le gouvernement malien de transition et la rébellion touareg du MNLA et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) prévoit aussi des "mesures de confiance", dont la libération de personnes "détenues du fait du conflit". L’application de l’accord de Ouagadougou du côté de Bamako nous pose problème , avait déclaré fin juillet Mahamadou Djeri Maïga, haut responsable des groupes touareg, soulignant que le MNLA et le HCUA ont respecté l’application de l’accord dans son ensemble, mais du côté de Bamako on tarde à libérer les détenus .
L’armée malienne avait accusé de son côté les rebelles touareg de mobiliser des femmes et des enfants à Kidal, pour jeter des pierres sur les populations noires et sur les militaires africains et maliens.
En dépit des craintes, le premier tour s’était tenu le 28 juillet sans incidents à Kidal comme dans le reste du territoire malien, mais le taux de participation y a été très faible (12pc) contre 51,5pc sur le plan national.