Le Conseil de sécurité de l’ONU devait autoriser le déploiement d’une force de 3.300 soldats africains dans le nord du Mali pour tenter d’en chasser les islamistes armés qui l’occupent, mais des réticences demeurent quant à ses capacités, rendant peu probable une intervention rapide. Réclamé avec insistance par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’envoi d’une telle force composée et conduite par des Africains et appuyée par les Occidentaux suscite toujours les réserves des Etats-Unis et du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Avant de passer au déploiement de la force, M. Ban a une nouvelle fois rappelé mercredi la nécessité de mener « de façon sérieuse » des négociations politiques.
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