Selon lui, il y a eu des "civils" parmi les victimes de ces exécutions qui, a-t-il affirmé, ne peuvent avoir été commises que par "ces gens" d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, interrogé lundi matin sur RFI avait dénoncé des "exécutions sommaires" a dénoncé des "exécutions sommaires" perpétrées lors de l’offensive contre Aguelhok, affirmant que 82 soldats y ont été égorgés ou abattus fin janvier.
Il n’a pas précisé qui étaient les responsables de ces tueries mais souligné que "certains prétendent que la méthode utilisée pour l’exécution s’apparente à celle utilisée par Al-Qaïda". Henri de Raincourt a fait ces déclarations après avoir rencontré la semaine dernière le président malien Amadou Toumani Touré à Bamako. Sur le nombre de victimes, le colonel Traoré a dit ne pas pouvoir donner "le nombre exact", parlant "d’au moins une soixantaine de personnes qui ont été exécutées ce jour" du 24 janvier.