Au cours de cette conférence de presse organisée conjointement avec ces deux ONG, en présence du père de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, la présidence de l’ONG espagnole "Femmes Sahraouies pour la démocratie et les doits humains ", Aicha Rahal, a sollicité l’intervention urgente du gouvernement espagnol et des organisations de défense des droits Humains, en vue d’exercer des pressions sur "le polisario et l’Algérie" pour obtenir la libération immédiate de Mustapha Salma. Mme Rahal, a également invité, au nom des Sahraouis unionistes, les Médias espagnols à faire preuve de neutralité et d’objectivité dans leur traitement du conflit du Sahara, en se basant sur des sources dignes de foi et en vérifiant la véracité des informations et des illustrations avant leur diffusion.
Le porte-parole de l’association espagnole "Femmes Sahraouies pour la démocratie et les doits humains", Carmelo Fernando, a dénoncé, lui aussi, l’alignement aveugle des Médias espagnols qui n’ont pas pensé deux fois avant de diffuser de fausses photos pour porter atteinte au Maroc. La presse espagnole a prétendu que le démantèlement du campement de Gdeim Izik avait fait des milliers de victimes sans procéder aux vérifications et recoupages d’usage comme tout support médiatique qui se respecte, préférant se fier aux mensonges du +polisario+ et de leurs supports en Espagne, quitte à verser dans le ridicule, s’est-il insurgé.
De son côté, le président du comité d’action pour la libération de Mustapha Salma (CALMS), Mohamed Cheikh, a fait part de son étonnement du mutisme observé par les Médias espagnols concernant l’affaire de son frère qui n’a fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression et d’opinion, un droit reconnu universellement. La responsabilité de l’Espagne est d’œuvrer pour la libération de Mustapha Salma, en exerçant des pressions sur l’Algérie et le +polisario+, a-t-il affirmé, exhortant les organisations de la société civile espagnole à se joindre à la campagne de solidarité internationale avec Mustapha Salma jusqu’à ce qu’il recouvre sa liberté et l’ensemble de ses droits y compris celui à la liberté d’expression et d’opinion.
Le président du CALMS a indiqué, dans ce contexte, que le cas de Mustapha Salma bénéficie du soutien de plusieurs organisations de la société civile de par le monde. Il a, par ailleurs, fait part de sa préoccupation quant à la situation de son frère qui subit différentes formes de tortures et de menaces pour le contraindre à renoncer à ses positions en faveur du plan d’Autonomie du Sahara proposé par le Maroc.