Londres confirme l’implication de l’OTAN dans la traque de Kadhafi

Le gouvernement britannique a confirmé, jeudi, l’implication de l’Organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN) dans la traque du colonel Mouammar Kadhafi, introuvable depuis l’entrée des forces rebelles à Tripoli.

L’alliance transatlantique fournit des renseignements et offre un soutien de reconnaissance aux rebelles libyens, qui s’activent à mettre la main sur l’ancien homme fort de Tripoli et des membres de son régime, a dit le ministre britannique de la Défense, Liam Fox.

Le responsable s’est néanmoins refusé de confirmer ou d’infirmer les informations relayées par des journaux britanniques dont le Sun et le Daily Telegraph, que des forces spéciales britanniques prennent part à la recherche de Kadhafi et des membres de sa famille. Les rebelles n’ont trouvé aucune trace de Kadhafi et de ses proches à leur entrée à Bab Al-Aziziya, fief du colonel.

Par ailleurs, la situation en Libye devra figurer au centre d’une réunion, jeudi, du conseil de sécurité national britannique.

La réunion, la quatrième que l’instance tient sur la Libye depuis lundi, sera présidée par le ministre des Affaires étrangères William Hague en l’absence du Premier ministre David Cameron, en vacance. Elle débattra notamment des questions relatives à la situation humanitaire en Libye et au dégel des avoirs libyens en Occident.

L’instance britannique examinera en outre le programme du Conseil national de transition libyen et un plan de rouvrir l’ambassade britannique à Tripoli.

La tenue, la semaine prochaine, d’une conférence internationale sur la Libye sera également au centre de la réunion, à laquelle prendront part des membres du gouvernement, des officiers supérieurs des armées britanniques et des responsables des services de renseignement.

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