Réaction à article du Prince Moulay Hicham

Je vous ai déjà transmis le commentaire qui suit en infra. Mais il n’a pas été publié. De plus l’intervention de Monsieur El Ghissassi sur le même sujet n’apparait plus sur votre site. Où le retrouver ? Merci.

Réaction à article du Prince Moulay Hicham

Qu’il me soit permis de réagir, comme tout citoyen marocain, digne de ce nom, à l’article du prince Moulay Hicham, comme l’ont très bien fait Messieurs Hakim El Ghissassi et Karim Halim. Les lecteurs pourront trouver le contenu de leur réaction sur le site d’Atlasinfo, sous le titre « L’allégeance entre démocratie et théocratie, les errements du Prince Moulay Hicham: le scandale d’une lecture idéologique », pour le 1er, et sur Le Post, pour le 2ème.

Toutefois, l’intervention du Prince Moulay Hicham m’interpelle. Qu’il sache que la bey’a, acte d’allégeance, au Maroc constitue le ciment qui unit le Roi à Son peuple. Que cet acte se perpétue et se transmet de génération en génération.

Ensuite, la cérémonie formelle de l’allégeance, tout comme son renouvellement, sont parties intégrantes des institutions du Royaume du Maroc. Cette pratique ancestrale est capitale dans la «stratégie de légitimation du système politique marocain», comme l’a très bien écrit Mohamed Tozy dans son livre Monarchie et islam politique. C’est pourquoi «elle existe depuis plusieurs siècles».

De plus, cette cérémonie a été instituée par le Prophète Sidna Mohammed au VIIe siècle, car sans bey’a, aucun acte religieux et politique n’est légitime.

Pour le Royaume du Maroc, c’est le Sultan Ahmed Al Mansour Addahabi (1578-1603), de la dynastie saâdienne, qui va être le premier à codifier la bey’a et son rituel. La dynastie alaouite, de Moulay Rachid à Mohammed VI, perpétuera cette tradition séculaire, ce qui fait que le Maroc est l’un des rares pays, sinon le seul, à préserver soigneusement cette tradition.

Par ailleurs l’allégeance et le Serment de la Marche Verte se doivent d’être transmis à nos descendants. Seuls les parjures, les traitres et les étrangers ne sont pas liés par ces serments chers à notre patrie et qui sont des éléments fondamentaux de notre identité nationale.

Enfin, je me permets de rappeler à votre Altesse que vous avez signé l’acte d’allégeance en date du vendredi 9 Rabii II 1420 de l’Hégire, correspondant au 23 juillet 1999. Que déduire de votre intervention sur la bey’a ? Je vous laisse seul pour me trouver la réponse et avec tous mes respects, Votre Altesse.

En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel à cette requête serait appréciée. Merci. Farid Mnebhi.

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