L’Accord de Skhirat demeure "le seul cadre viable pour une solution politique" durant le processus de transition en Libye et toutes "les tentatives visant à contourner le processus politique facilité par l’ONU ou à imposer une solution militaire au conflit ne feraient que déstabiliser la Libye et créer des opportunités pour l’Etat islamique et d’autres groupes terroristes de menacer les Etats-Unis et ses alliés", a souligné la porte-parole du département d’Etat, Heather Nauert.
Au cours de l’entretien, le secrétaire Tillerson a remercié le Premier ministre libyen "pour son partenariat inébranlable dans les efforts antiterroristes et vaincu l’Etat islamique, et a fait part de l’engagement des États-Unis à soutenir les efforts du peuple libyen pour construire un avenir plus stable, unifié et prospère", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
MM. Tillerson et al-Sarraj ont évoqué "la nécessité que tous les acteurs libyens et internationaux soutiennent le plan d’action du Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Ghassan Salamé, afin de faire progresser le processus de réconciliation nationale et jeter les bases pour que la Libye puisse organiser des élections nationales réussies", selon la même source.
M. Tillerson a souligné que les Etats-Unis continuaient d’exhorter toutes les parties libyennes à s’engager de manière constructive avec la médiation du Représentant spécial Salamé, y compris ses efforts continus pour les aider à négocier des amendements à l’Accord politique libyen".