Les émissions de GES se stabilisent au Canada en 2010 (ministère)

Le niveau des émissions canadiennes de gaz à effet de serre (GES) est resté stable en 2010, malgré une économie en croissance, selon des données dévoilées mercredi par le ministère de l’Environnement.

Les émissions de GES en 2010 étaient de 692 mégatonnes, en hausse de 0,25 % par rapport au niveau de 2009, en dépit d’une croissance de 3,2 % du PIB au Canada, précise-t-on.

Le gouvernement canadien affirme que, depuis 2005, les émissions annuelles de gaz à effet de serre ont baissé de 48 mégatonnes au pays, avec une diminution des émissions de GES dans presque tous les secteurs, y compris dans le secteur pétrolier et gazier et celui de la production d’électricité.

En vertu du protocole de Kyoto, signé en 1997 et entré en vigueur en 2005, le Canada s’est engagé à réduire ses émissions de GES d’environ 6 % d’ici la fin de 2012 par rapport à leur niveau de 1990, mais celles-ci ont plutô t fortement augmenté

"Bien que les émissions aient augmenté de 17,5 % depuis 1990, notre économie a connu une croissance de 60,5 %", a indiqué dans un communiqué le ministre de l’Environnement, Peter Kent.

Le 23 décembre dernier, le Canada est devenu le premier pays à annoncer son retrait du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ottawa soutenait que "Kyoto appartient au passé", alors que les accords plus récents conclus à Copenhague et à Cancun représentent l’avenir, à son avis.

"Nous n’avons pas besoin d’un accord contraignant", avait déclaré le ministre canadien de l’Environnement. Il avait insisté sur le fait qu’il souhaitait un nouvel accord "post-Kyoto", incluant tous les émetteurs de gaz à effets de serre, y compris les pays en développement.

Le gouvernement fédéral, qui a rendu publiques ses données officielles pour 2010 en publiant simultanément un rapport d’inventaire national, un rapport sur les données soumises par les installations et un autre sur les indicateurs de gaz à effet de serre, constate "une bonne progression" de l’approche sectorielle qui servira à réduire, d’ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre "de 17 % sous les niveaux de 2005".

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