Le SG du WEEC salue les initiatives « remarquables » menées par le Maroc dans le domaine de l’environnement
"Je suis étonné par les initiatives vraiment remarquables en matière d’environnement que le Maroc est en train de mener depuis plusieurs années, grâce à la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement", a affirmé M. Salomone dans une déclaration à la presse marocaine à l’occasion de l’ouverture du 9ème Congrès mondial de l’éducation à l’environnement (WEEC 2017), qui se tient du 9 au 15 septembre sous le thème "Culture et environnement : Tisser de nouveaux liens".
Dans ce sens, il s’est félicité de la co-organisation, en 2013 à Marrakech, par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, de la 7ème édition du Congrès mondial de l’éducation à l’environnement, un grand événement qu’il a qualifié d’"extraordinaire" et des "plus importants" congrès organisés depuis 2003.
"Je suis très content et mes félicitations à la Fondation et au Royaume du Maroc pour sa sensibilité et sa capacité d’aider la population et les citoyens et de donner un espoir dans le futur. Selon moi, l’éducation à l’environnement c’est l’espoir dans le futur", a-t-il ajouté.
Evoquant le thème choisi pour le WEEC 2017, M. Salomone a tenu à souligner la pertinence de ce choix ainsi que l’importance de la relation "harmonieuse" entre la culture et l’environnement, notant que cette relation demeure au centre des intérêts du WEEC, tout en insistant sur l’impératif du changement de la culture, des mentalités et des styles de vie au sein des sociétés d’aujourd’hui pour la protection de l’environnement et de l’avenir de la planète.
De son côté, Dr David Zandvliet, directeur de l’institut pour l’apprentissage de l’environnement de l’Université Simon Fraser de Vancouver, et co-président du 9ème WEEC, a souligné, dans une déclaration similaire, que le thème choisi pour cette grande rencontre se justifie notamment par le fait que Vancouver est une ville multiculturelle, comme en témoigne le fait que l’anglais n’est plus la langue dominante parlée dans cette métropole, qui accueille des communautés diverses venues des quatre coins du monde.
Dans ce contexte, a-t-il expliqué, ces différentes cultures, dont celles des Autochtones, interprètent la question de la protection de l’environnement différemment, ce qui représente un aspect important de cette manifestation internationale.
M. Zandvliet a, par ailleurs, fait savoir qu’un congrès sera organisé prochainement sur les contours d’une culture durable, étant donné que Vancouver aspire à devenir la ville la plus verte du monde à l’horizon 2020.
"Qu’est-ce que cela va signifier donc, dans l’avenir, pour les autres villes du monde? Et comment peut-on consacrer une culture de développement durable et penser à l’environnement dans notre vie quotidienne", s’est-il interrogé en conclusion.
Hassan EL AMRI
MAP