"Le vote pour l’extrême droite est contraire aux intérêts de chaque Français, contraire au pouvoir d’achat et à l’emploi", a-t-il souligné lors d’une visite d’une entreprise dans le Loiret (centre de la France).
Evoquant la sortie de la France de l’Union européenne que préconise le Front national dans son programme, si sa candidate Marine Le Pen accède à la présidence de la République, le chef de l’Etat français s’est interrogé sur le devenir des entreprises du pays et sur leur capacité à exporter.
"Notre avenir commun ne peut pas être dans le repli, il doit être dans l’ouverture et l’adaptation", a-t-il fait valoir.
Dans une interview accordée la semaine dernière à plusieurs journaux européens, François Hollande s’était engagé à tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par le projet du Front national.
L’Élysée a affirmé récemment que son objectif est de "mettre en garde ceux qui seraient tentés par un vote en faveur du Front national", notamment les agriculteurs, qui ne bénéficieraient plus des aides de la la Politique agricole commune (PAC)i ou les classes populaires et les classes moyennes qui verraient leur pouvoir d’achat régresser au cas où la France sortirait de la zone euro.